lundi 9 décembre 2013

Marathon de Rennes en relais - novembre 2013

Par Céline Despax-Serrat

Je n'ai jamais couru un marathon. Pas encore prête...

Alors, quand mon "coach" m'a parlé d'un marathon en relais, je me suis dit que c'était l'occasion d'en vivre au moins l'ambiance, à défaut de la distance (en individuel).


Décision est donc prise de monter une équipe SFR. Elle sera composée de Françoise, Franck dit champion, Arnaud (le coach en question) et Jean-Marc, ami d'Arnaud et guest-star portant aussi bien que nous les couleurs SFR pour l'occasion (Philippe initialement prévu ayant déclaré forfait pour cause de blessure).


La dream team : JM, Céline, Arnaud, Françoise et Franck


10h15 : départ pour le 1er relais. 8,2 km et c'est Françoise qui commence. 2ème relais (6,1 km) : c'est pour moi. Mon coach avait prévu une allure de 12 kms/heure. C'est quasiment tenu et je laisse ensuite la main (les pieds plutôt) à Franck qui s'élance pour un 10,3 kms. Ensuite, ce sera Jean-Marc pour 7,7 km et pour finir, Arnaud avec 9,895 kms, dont le dernier km parcouru tous les 5, dans Rennes.

Résultat : 2h58'55''. 2ème dans notre catégorie (équipe mixte), 31ème sur 464 équipes toute catégorie confondue. 

Et je retiens de cette expérience un super moment, avec une ambiance de folie dans la voiture (et je ne rentre pas dans les détails techniques pause-pipi!), des arrivées au relais façon "boulet de canon" pour les trois garçons (entre 15 et 16 km/h, ça m'épate quand même) et un dernier kilomètre de fous tous ensemble.
L'arrivée sous l'arche restera pour moi un moment magique. Un jour, c'est sûr, je la franchirai seule cette distance mythique.

Bref, topissime ce marathon en relais : Ou comment transformer un sport individuel en victoire collective !

Pour fêter ça, nous avons testé le champagne de récup et ça marche aussi bien que la bière... 

jeudi 5 décembre 2013

Triathlon Alpe d'Huez - Juillet 2013

Par Arnaud Bernier, notre triathlète rennais


Comme vous le savez sans doute, mon histoire dans ce sport qu’est le triathlon est relativement récente. Et parmi les 3 sports qui composent cette discipline, le vélo est de loin la partie où je me sens le moins à l’aise (comment on appelle ça déjà ? Ah oui, un euphémisme : sportif et avec du vocabulaire).
Alors du coup, Jean-Marc m’a convaincu de choisir comme objectif de la saison sans doute une des épreuves les plus balaises... en vélo. C’est d’une logique déroutante.

Autant vous dire que 4 jours avant le départ, une fois à Bourg d’Oisans, je ne fais pas le fier.
Nous y retrouvons Michel, un copain de Jean Marc. Il a l’air en forme, confiant… Je commence franchement à baliser.

Sur le chemin de l’Alpe d’Huez...
Côté préparation, j’avais décidé de faire plus léger que l’année dernière. Pas en poids de forme, mais en volume d’entraînement.
La motivation a été difficile à retrouver aux mois de février et mars, et réussir à se remobiliser pour repartir sur des semaines de plus de 10 h d’entraînement a été compliqué.
Même le vélo couinait et ne voulait pas sortir, c’est dire.

Les sensations en vélo (là, je parle d’un truc que je connais peu, «les sensations à vélo», vu le rapport que j’entretiens avec cette machine. Mais je trouve que ça fait classe, d’avoir des «sensations à vélo») sont loin d’être terribles. Avril, mai... Jean-Marc, depuis qu’il a troqué son vélo en granit breton pour un vélo carbone, me colle mine sur mine à chaque sortie. Au fond de moi, je commence à douter.
L’heure de la reprise de la compétition a sonné. Ce sera un demi IronMan (1,9 km / 90 km / 21 km) à Saint Aubin du Cormier (presque aussi légendaire et mythique que l’Alpe d’Huez... y’a juste un peu moins de virages, et de hollandais au bord de la route).
Bilan pas top, je ne me sens pas bien.

Ça va se jouer lors de notre week-end «Sport & Moutons» cette préparation.
Le concept, c’est direction les Pyrénées en couples : Jean Marc & son Bianchi, mon Ceepo & moi. Au menu de ces 2 jours, du sport, surtout (finalement, pas le temps pour aller faire la causette aux moutons).
Départ de Noyal le vendredi soir, nuit à Pau, puis journée de samedi passée à grimper le Tourmalet, enchaîné avec la montée à Luz Ardiden. 1h de course à pieds en altitude ensuite, pour se préparer à la dernière partie de notre triathlon de l’Alpe d’Huez. Le lendemain, direction le Col de Marie Blanque pour le grimper des 2 côtés. Ca y est, la confiance est là : les cols sont passés, sur des pourcentages proches de ce qu’on rencontrera au pied de l’Alpe. Et on a réussi à enchaîner avec la course à pieds.
Dernière ligne droite dans la préparation, un second triathlon de préparation à Saint Suliac plus tard, et nous y voilà.

Côté Objectif
Les prétentions tiennent en un mot : finir.
En tentant de prendre plaisir, en jouant à être Bernard Hinault au pied de l’Alpe d’Huez («virage 10, je leur fous une de ces mines, aux belges, vont rien comprendre»).

Soyons honnête, on a beau être des amateurs du beau jeu, il n’empêche, on a un dossard, et le chrono tourne. Alors qui dit chrono, dit objectif de temps.
Après une bonne quinzaine de réunions sur le sujet avec les copains, des heures d’études statistiques et autres retours d’expériences divers et variés, ça donne ça :
ü    natation (2,2 km) : 45 minutes.
ü    vélo (115 km) : 5h30, en essayant d’arriver au pied de l’Alpe d’Huez au bout de 4h00 de vélo
ü    course à pieds (22 km) : 2h00
Ce qui devrait me permettre de figurer dans la première moitié de classement. Allez, tope là.
Va pas falloir se louper.

Natation
A notre arrivée, difficile de ne pas être subjugués, malgré la tension : paysage sublime, le cadre est incroyable. Cette première épreuve se déroulera dans le lac du Verney, d’habitude interdit à la baignade. C’est tout simplement magnifique.

Dans tous les sens du terme, notre âme de poète contemplatif va être sérieusement refroidie. Nos gentils organisateurs nous annoncent la belle et grande nouvelle de la matinée : nous nagerons dans une eau à 14,2°.
Pas le choix, il faut y aller. Et le plus tôt possible. Pour s’habituer, évacuer vite cette angoisse qui monte, et se positionner. Même les bonnets de bain roses dont nous sommes tous affublés nous semblent secondaires : c’est sûr, on est dans la course.

Dernière accolade avec les copains, on se souhaite bonne course, et en route.

Petite idée du départ…




Un coup de corne de brume. Il est 9h30. C’est parti pour une longue journée de sport ! Enfin la moins longue possible.


Un coup de corne de brume. Il est 9h30. C’est parti pour une longue journée de sport ! Enfin la moins longue possible.
2 boucles à faire dans des eaux cristallines. La sensation de nager au milieu d’une carte postale. Une respiration à droite, l’hélico nous survole au raz de l’eau. C’est vraiment incroyable.

Rapide retour à la réalité à la première bouée : une baston dantesque. Il en sera de même à chaque virage. 900 au départ, forcément, ça fait du monde. Un coup d’œil au chrono à la fin de la première boucle : un peu moins de 20 minutes, ça tient la route.

Je laisse aller la seconde boucle : opération plaisir, profitons du cadre, de la chance d’être là. On vit des moments magiques avec ce sport, et là, c’en est un vrai. Magnifique.

Sortie de l’eau en 39’ : la tête tourne un peu. Sophie & les enfants sont là, ça me fait du bien de les voir.


Vélo : LE morceau.
Et quand je dis LE morceau, les quelques heures passées à batailler contre ces routes qui ne cèdent rien me montreront que je suis sans doute en dessous de la vérité.

Histoire de tenter de vous faire partager ce qui nous attend, mes 899 partenaires de promenade et moi, prenons quelques instants pour détailler le parcours.

Ça donne ça, côté grimpette. Avec une légende somme toute assez simple à comprendre : plus la couleur est foncée, plus ça monte.




3 cols ; 115 kms ; plus de 3400m de dénivelé.


Au menu, col de la Morte (15,3 km à 6,5% de moyenne), col d’Ornon (14,5 km à 3,9% de moyenne), et après 100 km, LA montée mythique, l’Alpe d’Huez.
Quelque chose comme 1000m de dénivelé de plus que lors de l’IronMan de Nice l’année dernière en... 65 km de moins. L’équation s’annonce tendue.
Amis néophytes en aventures cyclistes, je vais tenter de vous donner une idée de ce que représente cette montée vers l’Alpe d’Huez.

L’Alpe d’Huez : le mythe du cyclisme.



14 km d'ascension, 8,1 % de pente en moyenne tout au long de la grimpette.
21 virages, portant chacun le nom d’un des grands champions qui s’est illustré sur ses pentes légendaires. Les 2,5 premiers km à plus de 10%, des passages à 13%, dans la fournaise de la vallée, en plein soleil. Aucun répit.
L’histoire du Tour de France fait que le porteur du maillot jaune au soir de l’étape de l’Alpe d’Huez remportera très souvent la victoire à Paris : Jean Robic et Fausto Coppi à l’attaque en 1952, Bernard Hinault contre Greg Lemond.
Un jour de Tour de France, c’est 1 Million de personnes regroupées sur ces 14 km !

L’Alpe d’Huez, c’est un gigantesque stade de vélo.

Revenons-en à la course : je sors du parc à vélo en 44 minutes. Nickel.
Les 25 premiers kilomètres sont en faux plat descendant : le but du jeu est de commencer tout doux. La journée sera longue, inutile de se cramer sur cette portion.
Les missiles britanniques succèdent aux avions belges : c’est sympa ces drapeaux sur les dossards. Je suis à 37 km/h de moyenne en arrivant à Séchilienne, tout va bien : 40 minutes, pile dans le timing. C’est parti pour la première grimpette. Un maître mot : tranquille.

Les jambes sont bonnes, cette partie est agréable, quasiment tout à l’ombre. Je bois, je mange, non-stop, ou presque. Je suis parti chargé comme une mule, mais au moins, les ravitaillements que j’emporte, je suis certain de les supporter. Les lacets s’enchaînent, on discute avec quelques athlètes à l’occasion. En essayant de lever la tête : le terrain de jeu qui s’offre à nous est magnifique, on en prend plein les yeux.


Arrivé au sommet du Col de la Morte : 1h02 d’ascension, tout va bien. Quelques (trop peu) kilomètres de descente, et la traversée de la vallée jusqu’au pied du col d’Ornon sera une succession de passage en faux plat, des petites ascensions casse pattes à souhait, et le tout avec vent de face. Grrrr.
Et moi qui pensais que la partie à la cool, c’était là. Raté. Je viens de m’en souvenir, d’un coup : il n’y a pas de partie à la cool sur ce parcours.
Valbonnais au km 68 : le ravitaillement salé du parcours. Je visais 2h40 là-bas, j’y suis.
A la minute près. Pour fêter ça (non parce que croyez-moi, ça se fête), je déguste la meilleure tranche de jambon blanc industriel mi viande mi flotte du monde. Un régal.


C’est parti pour le Col d’Ornon. Longue ascension sans trop de pourcentage au début, mais une succession de longues lignes droites en plein soleil. Usant. Pas difficile, en soi, mais usant.
Je reste concentré sur ma course. Mon alimentation, et mon chrono, c’est tout. Je tente de garder le rythme, de ne pas trop forcer sur les jambes. Je commence sérieusement à appréhender la dernière grimpette...

Arrivée au sommet. Enfin. 86 bornes de fait, il en reste 30 (bon, c’est la façon positive de voir les choses). 3h45 au sommet, je reste dans les temps : 15 minutes pour faire les 15 km de descente, va falloir trajecter à mort. C’est parti. 

La descente est annoncée technique. Effectivement, elle l’est. Mais pas que : elle aussi splendide. Les voitures me laissent les doubler (sympa), je reviens sur 3 concurrents, l’éclate. 





Arrivé dans la vallée, et un ravitaillement plus tard, nous y voilà : kilomètre zéro de l’Alpe d’Huez. 

Les jambes ne font pas trop mal, j’attaque la montée disons serein. Un coup d’œil sur le chrono, 4h06 en bas : y’a plus qu’à. Les premières rampes sont un enfer : plus de 10%, des passages à 13%, il fait chaud. Je suis collé, complètement. J’essaie d’alterner, régulièrement, position assise & danseuse.


Virage 21, virage 20, virage 19... 
Ça continue à être dur : encore 2 virages avant le ravitaillement qui signe la fin de la partie la plus raide de la montée... 
…Virage 18, virage 17… C’est un combat. Mais je m’y attendais, je savais que ce serait ça.
…Virage 16... C’est passé, ouf.
Je ne sais pas pourquoi je m’étais figuré qu’après ces 2 premiers kilomètres, tout serait plus simple. Je ne sais pas pourquoi... Parce que dans les faits, ce n’est pas le cas. Et c’est la plus grosse erreur que j’ai commise. Il doit faire 35 degrés : des athlètes perclus de crampe qui s’arrêtent en grimaçant. 

Nous y voilà : l’heure du long monologue a sonné.
«Allez Nono, tiens bon. Sophie et les enfants ont prévu de monter à l’Alpe d’Huez pendant que tu es dedans, il faut qu’ils te voient sur ton vélo»
…Virage 12, virage 11…
«Je n’y arriverai pas. Pas prêt. Trop dure cette partie vélo
«Je vais m’arrêter là. J’avance plus. Sophie remontera jusqu’à l’arrivée, j’attendrai les copains»

…Virage 10, virage 9…
« Nan mais attends, tu fais quoi là. Tu vas pas lâcher. Sophie, les enfants, ils sont là, profite. Si y’en a un que tu vas finir avec eux, pour eux, c’est celui-là.».
Je repense aux messages des copains, à leurs encouragements : pas le droit de lâcher, pas une option possible.
«Allez, force toi à manger, même si t’as pas envie. Force toi. Pense juste à tourner les jambes, oublie que t’as mal : tout le monde a mal»

Il reste 5 km, faut tenir, faut tenir. C’est infernal cette montée, aucun répit jamais.
Si j’arrête de pédaler, je tombe. Si je tombe, je ne repars pas.
…Virage 8….
«Allez, un dernier ravitaillement. Prends les mètres un par un. Et tu vas rien lâcher, rien».

…Virage 7…
Le virage des Hollandais. Enorme surprise : Sophie & les enfants ont fait un putsch, c’est eux qui distribuent les bouteilles d’eau, et arrosent les athlètes.
C’est tellement bon de les voir.
Sur le moment, j’arrive juste à articuler un pénible «C’est l’enfer». 





Les conditions actuelles font que j’ai un peu de mal à partager mon enthousiasme, mais la force qu’ils me donnent, là, va me permettre de finir. C’est sûr.

Ca y est, la station de l’Alpe d’Huez est en vue : ça devrait passer.

Je ne lâcherai pas. L’envie revient (et avec elle le sourire pour la photo). Je ne sens plus mes jambes, mais je me force à profiter : je monte l’Alpe d’Huez, avec un dossard et un monde fou à l’entrée de la station pour nous encourager.

Nous y voilà : les barrières, et au bout, le parc à vélos.
5h35 de vélo, 1h25 pour monter l’Alpe d’Huez (je le referai la semaine suivante en 1h07, avec beaucoup plus de plaisir ! Et heureux de ne pas être resté sur cette impression)

Je pose le vélo : même si je dois ramper pendant 20 bornes, je vais le terminer, ce triathlon.
J’en suis sûr.

« Le vélo est une leçon permanente d’humilité » (Louison Bobet)


Course à pieds
Je prends quelques minutes pour enfiler les runnings, mettre la casquette, et c’est parti. J’arrive à courir. Sans bobo, sans crampe : jusqu’ici, tout va bien.
Le parcours à pieds, c’est 3 boucles d’un peu plus de 7 km dans la station de l’Alpe d’Huez.
Avec, histoire d’agrémenter un peu la ballade :
  • l’altitude à appréhender (d’ici 1 heure, je me rendrai compte que courir à plus de 1800m d’altitude, c’est loin d’être anodin)
  • de la montée (vous me direz, c’est un peu le thème de la journée. Alors autant continuer) : la moitié de la boucle qui monte, l’autre moitié qui descend. C’est à peu près aussi simple que ça. Dans les cailloux, les chemins de la station, et sous le soleil.

Je suis parti dans l’idée de faire 2 heures, ce qui nous donne 40 minutes par boucle. Va pas falloir traîner à chercher les marmottes : le chrono va se jouer là.




Première boucle en 36 minutes (un peu plus de 12 km/h de moyenne). J’y suis.

Ça fait mal, les genoux ne montent plus, je suis au bord de la nausée, je n’arrive même plus à boire, mais j’y suis.
Deuxième boucle après 1h12, je tiens le rythme… Jamais souffert comme ça.
Allez, une tape dans les mains du fan club, et c’est parti : plus qu’une boucle.

Première montée de la dernière boucle, BING : asphyxié. Mélangez un soupçon d’asthme à l’effort, une course à pieds à plus de 1800m d’altitude, un système digestif rempli de flotte, et ça donne ça. Pas le choix, on active le mode survie : j’alterne course et marche. Enfin j’alterne marche, marche, marche, et un peu de course.



Un coup d’œil sur la montre : « Les 8h15 sont jouables, serre les dents Nono, ça va le faire »
Dernier passage par le parc, dernier virage, dernière montée… J’y suis.
Les enfants me font la surprise de me rejoindre à l’entrée du couloir d’arrivée : Victor part à bloc, je lui souffle que j’en peux plus, qu’il va trop vite pour moi.
Il me reste 100m.


On lève tous les quatre les bras : 8h13’39’’.
288ème au scratch, 55ème Vétéran. C’est passé, je l’ai fait.


Course magnifique, la plus belle et la plus exigeante à laquelle j’ai eu l’occasion de participer.
Incroyablement dense, sans un instant de répit. 8h13 d’effort permanent.
Je termine vidé, tout donné.

Outre ces paysages incroyables, cette journée de folie, il me restera ces 100m.
Les derniers, les plus beaux.
Courus avec les enfants : merci d’avoir été là, pour vos encouragements, vos sourires, votre enthousiasme.
Le sport, c’est de l’émotion brute, des sentiments incroyables. A vivre, mais surtout à partager.
Et quand on peut le partager avec ceux qu’on aime, c’est du bonheur.

Sophie, Juliette, Victor, Emilien : merci à tous les quatre. C’est grâce à vous que je l’ai fini, celui là.



En médaillon, un petit souvenir du triathlon des enfants, déroulé la veille de la course des grands