mercredi 12 novembre 2014

Mi-chemin, mi-boue : la belle d'Orgères 2014

15 kms en forêt bretonne, après plusieurs jours de pluie diluvienne, ça donne quoi ? Une belle course dans la boue, qui glisse dans les descentes et n'aide pas dans les côtes, réalisée par quatre membres de l'AS running SFR Rennes.

De la très belle performance de Franck (avec une 6ème place en 59 min), au beau chrono d'Arnaud (1h06), en passant par les premières expériences "trail" de Stéphane et moi-même, le succès a été au RV !

des belles côtes (Arnaud)

de la boue ! (Franck)
un peu de plat quand même
on reste concentré ! (Stéphane)

lundi 29 septembre 2014


La SFR Running Team de Rennes a encore frappé !

Après le marathon vert en relais de l'année dernière, RV avait été pris de refaire une course en relais. Cette année, ce sera le 100 km de Semnon, réputé pour son parcours difficile tout en côtes, avec 6 coureurs et un suiveur en vélo.

Juillet 2014, l'équipe est constituée : Arnaud, Jean-Marc, Fred, Franck,Anne-so, moi-même et Stéphane en vélo. Une belle équipe, avec des champions et des moins champions mais tous une envie : celle de ne rien lâcher (le leitmotiv de la journée et on a le temps de se le répéter, ce leitmotiv, pendant les 100 kms !).

Les RED Bulles, version 2014

28 septembre. Le départ est donné à 9h00. Arnaud part "tranquillement" à 15 km/h. Le coach donne l'exemple sur les 17,5 premiers km ! 


Pendant son relais, l'ambiance est bonne et Stéphane se prépare à monter à vélo pour suivre les 82 prochains km.Ce sera notre fournisseur officiel d'eau, gel et autres dopants bien collants.


2ème relais : c'est pour JM. Un semi avec des bosses, des bosses et encore des bosses... Mais l'allure reste élevée. Les pauvres filles de l'équipe ont tenté vainement de le suivre pendant quelques mètres de son parcours !



3ème relais : c'est pour moi. 14 km très très long. Y'a pas de doute, faut que je fasse quelques côtes pendant mes entraînements.  Mais, c'est là qu'on se dit :


4ème relais : Fred relance la machine. A fond les ballons, pour son 17 bornes. 


5ème relais : Anne-so, deuxième fille de l'équipe, qui lutte un peu aussi, comme moi. Mais on continue !

6ème relais : c'est le tour de Franck, dit "Champion". Tout est dans le titre... Il court comme une fusée malgré les bosses.


Dernier km 400 : étape groupée. Allure tranquille pour les garçons, un peu moins pour les filles.

Résultat : 7h et 32 minutes ! 23ème au classement général, 4ème équipe mixte. Contents de notre performance et de notre journée haute en pression, objectifs atteints et bonne rigolade aussi. 
Et qu'elle est bonne, cette bière de récup ! 




mercredi 27 août 2014

Running Heroes (2014)



Le superbe récit de Yohan, 1er vainqueur du challenge Mizuno Wave Mujin.
"Je m'appelle Yohan. J'ai découvert la course à pied il y a 4 ans et depuis je ne m'en lasse pas.

Ayant parfois du mal à trouver une motivation lors des entraînements, j’ai tout de suite adhéré au principe Running Heroes. J'aime réussir les objectifs que je me fixe et là, en plus, il y a des récompenses à la clé, c'est le top.
C'est ainsi que je me lance vendredi matin dans mon premier challenge sur le site, le challenge Mizuno : faire 150km et 3000 de D+ positif ( distance qui m'était inconnue car je n'avais jamais couru plus d'un marathon ). Au début, beaucoup d'appréhension. Je me dis que d'autres personnes vont être plus rapides que moi, que la distance est peut-être trop importante. Je commence donc sur un petit rythme et me dis que, pour une fois, je vais écouter les conseils des autres : bois régulièrement, ne va pas plus vite que ton rythme, protège toi du soleil...

De jours en jours les kilomètres défilaient et j'étais de plus en plus motivé. C'est après 24h15 d'effort sur 4 jours et demi, dans les plus beau endroit marseillais ( les calanques après le rove , le mont Puget à Luminy , la corniche et le col de la gineste ) que le 150eme km pointa le bout de son nez , et là l'énergie qui commençait à être au plus bas revient comme par magie. J'accélère même sur tout le dernier kilomètre, je me précipite sur le site pour valider ma course et là le bonheur : je suis le premier à valider le challenge !
Un grand merci à running heroes et à mizuno pour m'avoir aidé à me surpasser.

Je suis motivé pour remettre ça et j'espère que ce site va continuer à se développer car il est vraiment excellent."
A chacun son objectif, à chacun son challenge. Running Heroes grandit avec vous !

mercredi 9 avril 2014

Le Marathon du Bout du Monde – 6 avril 2014


Pendant que les parisiens affrontaient le bitume, les rennais luttaient contre les éléments finistériens...

Il y a quelques mois, à Rennes...
Et si on réalisait un défi ensemble ?
Une équipe SFR qui partagerait un grand moment de sport, avec chacun ses objectifs, mais une envie commune: celle de ne rien lâcher.
On en parle au café et la décision est prise : ce sera le Marathon du Bout du Monde, sur nos terres bretonnes.

La team SFR MBM se monte : 10 runners au total, chacun avec son entraînement, chacun avec son chrono, certains en solo, d'autres en duo, mais tous avec l'envie de vivre un moment de partage dans ce sport si individuel.

5 avril 2014
Arrivée de la team à la pointe du Raz pour une soirée pasta party (et quelques bières pré-compet).
Ça discute ferme ravito, allure de course... et on garde un œil attentif à la météo si clémente dans cette région !;-)



6 avril 2014
Lever vers 6h00. La nuit a été plus ou moins bonne pour la team. Un peu d'excitation, un peu de stress, et l'envie d'y être surtout.
Le temps est … finistérien. Vent, petit crachin... Mais on n'a pas fait 12 semaines d'entraînement pour se laisser décourager par une petite brise marine, non ?
Alors, on plaisante, mais pas trop quand même. On mange du gâteau sport pour certains, des tartines au nutella pour d'autres (ben quoi, il paraît qu'il ne faut pas trop changer ses habitudes!), on se met en confiance.




La team enfile son tee-shirt de compet et ses running. Voilà, c'est parti ! 

Maxime, Séb, Franck, Stéph
Pierre, Philippe, Anne-so, Céline
Fred, Xavier


Pour Philippe, ça semble presque une formalité. Ce n'est pas son premier marathon.
Chez Stéphane, on sent plus le stress. Première expérience...
Pour moi, c'est en duo. Je ne fais « que » 26 bornes et Anne-so « boostera » sur les 16 derniers kms.
Il y a aussi Franck, Seb, Pierre, Xavier, Maxime, Fred...



Quelques heures plus tard, c'est le franchissement de la ligne d'arrivée. La joie, le soulagement aussi. De belles côtes, du vent (on a échappé à la pluie!), un peu de mer et beaucoup de champs.
Toute la team a atteint son objectif. D'abord, le finir ce marathon. Ensuite, le finir debout. Enfin, le finir dans son objectif de chrono.

Avec une seule question en repartant : c'est quoi le prochain challenge de la team SFR Rennes ?


vendredi 7 février 2014

Les TEMPLIERS 2013 (le grand, le vrai, le difficile)

Par Sylvain CORNIC


Juin 2013,

après 80KM dans le massif du Mont-Blanc, nous décidons avec mon compère pour poursuivre cette belle saison de nous inscrire à l'Endurance TRAIL des templiers : 106KM / 4800m D+ dans l'Aveyron, aux alentours de Millau.

Il a toujours de bonne idée le compère ... 

Sans vouloir faire de la délation, méfiez-vous des idées de courses de José DOS REIS : moi je ne le fais pas assez ...


24 octobre 2013,

nous sommes enfin à Millau. Le WE commence plutôt bien, suite à une très bonne gestion de ma part de la réservation à l'hôtel IBIS, nous nous retrouvons surclassé au MERCURE avec vue sur le VIADUC ...

  
Nous récupérons le dossard après avoir fait le tour de la ville car décidément la ligne droite était trop courte ...

Finalement, le Trail ne fait plus 106 KM mais 100,3 KM, mais le D+ passe de 4800m à 4960 m : il faut bien compenser. 


25 octobre 2013 - 03:55 

nous sommes sur la ligne de départ : il fait nuit, le vent souffle mais pas de pluie pour le moment...
1 heure plus tard, un peu de bruine, le reste de la journée sera plutôt ensoleillé avec du vent, beaucoup,  entrecoupée de quelques passages de bruine. Nous avons eu de la chance.

On entame rapidement la première montée, arrivé au sommet, je suis en nage. 
On descend : plutôt technique la descente, d'ailleurs un moment d'inattention me rappelle que dans le vol plané le plus dur est toujours l'atterrissage ... pas le temps de s'attarder, la course ne fait que commencer, et je repars ...

Je vous épargne la succession des montées difficiles et des descentes encore plus piégeuses, dans un cadre absolument somptueux sur lequel je ne m'attarde que trop rarement pour ne pas confirmer une nouvelle fois la difficulté liée à la pratique du vol plané ...

Morceaux choisis :

Moment sympathique: 

je rencontre un belge sympathique et extrêmement volubile qui visiblement trouve son énergie dans le fait de parler ... au bout de quelques minutes, il comprend que je suis plus introspectif dans l’effort et se trouvera un nouveau partenaire pour discuter. Nous aurons l'occasion de nous recroiser à de nombreuses reprises dans la journée, et la dernière fois que je l'ai vu vers 21:00,  il parlait toujours ...


Moment compliqué :

vers 12:00, mon corps par le biais de mon estomac se rebelle : une bonne purge, je lui fais comprendre qui est le chef et je repars. J’espère avoir gagné la guerre, mais il me prouvera par la suite qu'il maitrise à merveille la guérilla et à partir de 15:00 ne se fera plus oublier ... je parviens néanmoins à continuer avec de l'eau et du thé ...


J’arrive à passer les barrières horaires avec 1:00/1:15 d'avance : je suis plutôt satisfait. En repartant du 74.2 KM, je me dis que cela doit le faire ... mais le Trail, c’est comme la chasse, il ne faut pas vendre la peau de l’ours avant ….

Après avoir passé ce qui me semblait être la difficulté de cette étape c'est-à-dire grosse montée puis grosse descente, nous longeons la DOURBIE sur quelques kilomètres de nuit sur un chemin rocailleux en devers dont j'ai l'impression de ne pas voir le bout ... c'est l'enfer ce passage mais la pensée du ravito me fait tenir. J’arrive enfin à Massebiau au KM 90 vers 20:30, avant d'attaquer la dernière montée  ... déception : le ravito est au sommet ...

Début de l'ascension la mort dans l'âme, et à 21:00, plus rien ne va  : je m'arrête incapable de faire un pas de plus, 1 minute plus tard, je me persuade d'en faire 3, mais je ne peux pas plus ... Après de nombreuses tentatives pour repartir, toutes en échec, je n'y arrive plus. Tant pis, j'appelle le PC sécurité : qu'ils se débrouillent pour me sortir de là ... 

Le monsieur fort sympathique au demeurant après avoir compris que je n'étais pas blessé mais uniquement en panne, m'explique que vu l'endroit où je suis j'ai 2 possibilités : je finis l'ascension et j'abandonne ou je descends et j'abandonne... 

Il poursuit en me décrivant les difficultés qu'il doit me rester à passer si je poursuis vers le haut, bien sûr sans vouloir me décourager et conclue en disant "c'est quand même dommage d'abandonner arrivé là" ... et là, vous me croirez ou pas, mais après un cacheton de sportéïne (dont j'avais oublié l'existence ...) je me persuade de me remettre debout et de faire un pas ... puis un autre, ...Etc...Etc... Au bout de quelques minutes, je me rends compte que je ne suis plus si mal que cela et continue...


Arrivé au sommet, il n'est plus question d'abandonner, une soupe, un  thé et un verre d'eau et je repars dans la descente ... j'écris descente, mais en fait ce qualificatif ne s'applique qu'à la première portion de l'étape... Le terrain devient de plus en plus technique avant de remonter abruptement pour faire un crochet par une grotte que l'on traverse (les photos de jour sont jolies, de nuit, je ne vois pas grand-chose). 
En sortant de la grotte, le terrain est encore plus compliqué quasiment jusque la fin ... Je fais la dernière partie en courant du moins c'est l'impression que j'en ai, et arrive à MILLAU au bout de 19:45:58 ...


J'y retrouve mon compère qui malheureusement n'a pu franchir la barrière horaire de Massebiau dans les temps.

Nous allons manger avant de nous diriger vers les navettes qui doivent nous ramener au centre-ville : Mais ayant pitié du chauffeur qui dormait, nous ferons le parcours à pied jusque notre hôtel ... quand on aime ...



En conclusion, c'est une superbe course, très technique pour moi et extrêmement casse-pattes. Mais le cadre et l'ambiance valent le déplacement. L'organisation et les bénévoles sont vraiment sympathiques et à la hauteur de l’événement : y compris le PC sécurité ;)