lundi 23 mai 2011

CD Pont Audemer : 1er triathlon de l'équipe AS Groupe SFR ! L'envie d'en découdre ...

Samedi 21/5 avait lieu ce 1er RDV triathlon pour les « bébés triathlètes » de la section running de l’AS.
Et bien Pont Audemer c'est magnifique et les résultats sont excellents !



Il s’agissait du Triathlon Courte Distance de Pont Audemer :
1500 m de natation
40 km de vélo
10 km de course à pied

Voici les résultats ainsi qu’un rapide CR de notre « papa triathlète » Séb TRU-TRU




Place
Nom
Temps Total
Tps natation
Tps vélo
Tps cap
82
J-Félix CHEVASSU
02:15:11
00:29:26
01:09:45
00:36:00
131
Sebastien TRUBLIN
02:20:18
00:25:57
01:12:31
00:41:50
212
Arnaud BIHANNIC
02:27:19
00:27:13
01:20:05
00:40:01


Le triathlon c'est un truc de filles, il suffit de rentrer sur le paddock pour s'en rendre compte : tout le monde se matte “hé t'as vu son vélo à celui là ... pfff le dernier Look, et puis celui là !? les dernières roues Mavic !!.”. Remplacez "Look" par "Sac Gucci" et "roues Mavic" par "lunettes Prada", vous voyez ça marche !

T'as vu mon super vélo qui tient tout seul ?
Sans parler des 3 disciplines : quelle jeune fille n'a jamais fait des palmes à la piscine ? Du vélo d'appartement devant "Friends" et 10 tours de stade un jour de mai ensoleillé ? 
Bon OK pas en enchaînement mais quand même ... je plaisante, le tri c'est vraiment un truc aussi pour les filles, de nombreuses féminines participent et je leur tire mon chapeau, vous allez comprendre pourquoi... 

En fait, le tri c'est surtout un truc pour les bourrins (et les bourrines) ... les autres, plus sensibles préfèrent le trail : ses paysages, la nature, les petits oiseaux qui font cui cui ...

Parce que le tri ce n'est pas juste barboter, pédalouiller sous le soleil et faire son footing du dimanche, le tri c'est ça :

Au départ de la nage ... plus de 200 gus qui se jettent à l'eau au coup de corne de brume : ça fait des vagues et les tatanes fusent dans l'eau ! Attention !  Ça vient par la droite ouch, allez un ptit coup de latte à gauche ... désolé mec j'ai fait exprès hé hé hé, ho! Mais il est en train de me monter sur les jambes celui là! ... bon et toi tu te pousses ou je te tire par le pied ... un petit coup d'œil devant pour viser la bouée c'est bon je suis dans l'axe...d'ailleurs ça se resserre au moment de virer ... allez 500m d'avalés il ne reste plus que 1000m plus tranquilles ... d'ailleurs voilà déjà la sortie ... séquence technique : faut nager jusqu'à s'échouer comme une baleine car la sortie de l'eau est un moment délicat : le corps a du mal à passer brusquement d'une position allongée à la station debout ... je titube jusqu’à mon vélo ... je vire la combi ... enfin j'essaye,  pu...rée! Je n’arrive pas à sortir les pieds aaaargh c'est bon, vite le casque, les lunettes le dossard et zou petite course pieds nus sur les cailloux  aille...aille...ouille... aille y' pourraient mettre un bout de moquette quand même ...
Bon sortie du parc faut grimper sur sa monture ... à la Fernandel ça marche bien, puis chausser les gaudasses tout en roulant ... ah oui, faut être agile en triathlon! Allez c'est parti pour 40km, il va falloir envoyer du braquet comme on s'entend dire dans les milieux autorisés. 

Seb en plein flag de drafting ...
... 1h09 plus tard ... hé voila l'entrée du parc, même gymnastique qu'au début mais à l'envers on déchausse, un coup de Fernandel à gauche ... on s'arrête à la ligne on pose le pied et on court poser son vélo. 
Transition vélo / cap
Là c'est facile y a qu'a mettre ses runnings et c'est parti pour 10 km de course ... pff j'ai encore oublié mes gels ... ah les transitions c'est tellement court qu'on oublie toujours un truc...
Je fais à peine 2km qu'on me tripote les fesses ...ah? Une admiratrice? Ah non :( c'est juste mon Félix qui vient de me passer, et le tatage de fesse c'est un code entre nous. ça veut dire "salut mon pépère je viens de te manger mais comme t'est mon pote je te souhaite une bonne fin de course, déchire toi bien et gratte un max de places". Hé oui, tout ça dans un simple palpage furtif ! 
Juste après le palpage furtif :-)
N'empêche que j'ai tenu devant le prez plus d'1h30 et ça c'est déjà énorme quand on connait le potentiel de Félix dit le Missile. 8 bornes donc à finir, rien d'exceptionnel ce n'est qu'un 10 bornes après tout, les 1,5km de nage et les 40km de vélo avant c'est de la rigolade, enfin presque... et voilà déjà l'arrivée d'ailleurs : applaudissements, photo finish, et c'est terminé.
La satisfaction prend la place de l'excitation, les endorphines remplacent l'adrénaline.

Après 40 bornes de vélo t'as mal au c.l :-)

dimanche 22 mai 2011

Trail du Grand Luberon (25 km – 1500 D+)


Ce n’est pas hyper motivé et donc avec peine que je me suis réveillé à 6h30 dimanche matin pour me rendre à Cabrières-d’Aigues (Vaucluse), au pied du Grand Luberon et de son point culminant, le Mourre Nègre (1125 m).

Arrivée sur place, devant l’effervescence des traileurs, la motivation et l’envie de se donner reprend le dessus, malgré une préparation plus que légère ces derniers temps.

8h00 : Départ du 41 km ! J’encourage les coureurs qui risquent de bien souffrir vu la chaleur qui règne de bon matin… On se retrouvera plus tard puisque le parcours du 41 km est en partie commun à celui du 25 km. C’est en fait une super idée car ce principe permettra aux participants du 25 km de se faire doubler par les cadors du 41 km… Super impressionnant ! J’y reviendrai plus tard.

8h45 : Après un échauffement en règle, je me rapproche de la ligne de départ en discutant avec quelques habitués des trails de la région. Ambiance est décontractée mais chacun appréhende la chaleur qui risque d’être torride.

9h00 : C’est parti ! Le parcours commence avec 5 km de montée progressive. Les 2 premiers, sur un sentier roulant, est une excellente mise en jambe.
Je pars tranquillou tout en rattrapant de nombreux coureurs. Décidément, ce type de montée semble être définitivement mon point fort.
La pente se redresse, on attaque un single de 3 km qui grimpe jusqu’au sommet… A mi-chemin, je commence à avoir mal aux mollets… J’ai l’impression que mes jambes sont lestées de plomb... J’ai le sentiment de baisser le rythme… La distance qui s’allonge avec les coureurs devant moi le confirme… C’est dans la douleur que j’arrive au Mourre Nègre.

Le Grand Luberon et le Mourre Nègre (sous le relais TV au centre de la photo)




La chaleur devient intense, malgré le fait que le chemin est principalement à l’ombre d’arbres et conifères…

A peine le temps d’admirer sur les crêtes Sainte Victoire, la Sainte-Baume et le Mont Ventoux, qu’il faut attaquer les 2 ou 3 km de descente vers le petit village d’Auribeau.

La descente me fait un bien fou ! Elle est très rapide, pas trop technique, les appuis sont francs... Bref, je me régale ! Je rattrape très largement le temps perdu à la montée.
La descente laisse des traces aux coureurs plutôt habitués au plat : certains donnent l’impression de faire du sur-place, se rattrapant aux branches. Je suis super étonné de rattraper autant de monde à ce niveau de la course.
Je retrouve le moral et c’est sur un bon rythme que j’arrive au ravito d’Auribeau (km 10)

Juste le temps de remplir ma poche à eau et c’est reparti !
L’arrivée et la sortie du village se fait par le même chemin, ce qui fait qu’on vient à croiser les autres concurrents du 25 et ceux du 41 qui commencent à arriver… C’est surprenant ! Mais impossible de se perdre tellement les bénévoles sont au top !

On suit un single magnifique et sauvage (et à l’ombre !) qui remonte doucement.
La pente s’incline… On marche à nouveau pour rejoindre les crêtes du Grand Luberon. Heu… on marche sauf Nicolas Luxembourg, en tête du 41 km, qui me dépasse à la vitesse d’un cheval au galop dans une côte à 25% (j’exagère à peine !). C’est vraiment classe de voir les champions à l’œuvre en pleine course car c’est quelque chose qu’on ne voit jamais finalement…

A nouveau sur les crêtes.
Ici commence un passage somptueux, un parcours de montagnes russes fait de montées et descentes de 200 à 300 mètres environ.
Le paysage est panoramique et domine toute la région. Une légère brise de crêtes est également la bienvenue.

Les jambes commencent à faire mal… La succession de bosses y est pour quelque chose 
Enfin, on attaque la descente vers Cabrières-d’Aigues… Mais il reste plus de 8 km.
La première partie est technique et finira par me brûler les cuisses… Je connaîtrai même ma première chute, heureusement sans bobo, ayant eu le reflexe de faire une roulade à la Belmondo pour amortir la chute.
Le single devient chemin et le chemin devient plat, ouf ! Les cuisses n’en pouvaient plus.

Arrivée au dernier ravito, à 5 km de l’arrivée.
Pas d’arrêt mais mouillage de casquette et de nuque obligatoire car on doit largement dépasser les 30°C maintenant.

Ces 5 derniers kilomètres seront finalement les plus difficiles. Un dernier gros « coup de cul » finira par nous achever à 2 km de l’arrivée. Les bénévoles, qui ne sont pas les derniers pour la déconne, ont même laissé un panneau au somment de la côté marqué : « Sondage - Avez-vous aimé cette montée ? OUI – NON ».

L’arrivée se fait par le haut du village de Cabrières-d’Aigues, c’est magnifique !
Une succession d’escalier en pierre et nous voilà à quelques mètres de l’arrivée.
Le public est très nombreux et particulièrement en liesse. Ca fait du bien et ça oblige surtout à passer la ligne avec dignité.
C’est donc comme une joggeuse de la Corniche Kennedy (torse bombé, foulée bondissante, regard conquérant) que je passe la ligne mais intérieurement je suis complètement en vrac…
2 pastis au ravito d’arrivée finiront de m’achever (faut bien fêter les victoires aussi hein !)…

Je termine finalement 36ème sur 233 partants (14ème V1M) en 3h06.
Ma meilleure perf dans le challenge des trails de Provence !
A croire que l’abus de rosé c’est bon pour l’entraînement.
Il n’en reste pas moins que ce 25 me donne physiquement l’impression ce matin d’avoir fait un 50…

Fred. 

jeudi 19 mai 2011

L'Ardéchois du 30 avril 2011 : 57 km de bonheur ...

Découvrez l'Association Sportive en Ardèche ...
Bon, résumé comme cela c'est un peu exagéré et provocateur. Mais au final c'est pourtant tout ce qu'il reste de ce magnifique trail tant l'accueil est généreux et le décor est magnifique.






En synthèse, 10 bonnes raisons de participer à l'Ardéchois :

- Vous ne partirez pas seul : la dream-team SFR était composée cette année de Christine Rigal, Benoît Blondel, Henri Pouget, Edgar Simon, Sébastien Kahn (merci pour les photos), Yann Verlynde et JF Magne.






- Après les derniers kilomètres d'une route sinueuse encaissée dans les gorges, l'arrivée dans la cité médiévale de Desaignes a quelque chose de magique. Toutes ses rues étroites sont envahies de coureurs à la mine réjouie et le retrait des dossards dans cette foule bonhomme marque le début de la fête. Surprise cette année une guest-star : Dawa Sherpa !

- L'essentiel du tracé passe par "des sentiers et chemins de grande randonnée en moyenne montagne, qui vous feront découvrir le plateau ardéchois avec ses paysages typiques et l’authenticité de ses hameaux escarpés".

- Le parcours s'il est exigeant ne présente pas de grosse difficulté et jusqu'au vingtième kilomètre vous pouvez opter pour le 34 km au lieu du 57. On raconte même qu'un concurrent a fait plus de la moitié du grand trail à cloche-pied, sûrement un légende !

- La vue : chaque arrivée à un point culminant laisse sans voix. Au premier tiers de la course on débouche sur une vue magnifique sur le mythique Mont Gerbier de Jonc et le Mezenc, roi des Cévennes. Enfin au terme de la dernière ascension une vue panoramique sur la vallée du Doux, la chaîne du Vercors, les cimes de la chaîne des Alpes et le Mont Blanc...


  
-Le ravitaillement : la réputation de l'Ardèche n'est pas usurpée et son saucisson est un délice. Et si, course oblige, il est déconseillée de l'accompagner d'un petit blanc des coteaux rien ne vous empêche de poursuivre l'expérience de retour à la maison.

-L'ambiance du trail : toute la course se fait sous les encouragements des spectateurs mais aussi des concurrents. Le relief et la durée font du trail un effort personnel plutôt qu'une compétition (mis à part pour la tête de course, mais là je manque d'expérience) et au fil des kilomètres nous nous encourageons à poursuivre, à garder le cap dans les moments difficiles. 

- L'arrivée. Je me souviendrai des derniers 500 m dans Desaignes nous faisions route avec Yann depuis une dizaine de km et les applaudissements avant de passer ensemble la ligne nous on fait chaud au cœur.

-L'après course : c'est rien de moins qu'un bœuf qui grille pour le barbecue d'après course. Ainsi revigorés par une douche glacée (elle était peut-être chaude pour les 1ers) nous nous installons devant une assiette bien remplie, une mousse et quelques châtaignes pour refaire la course !

-Les spécialités locales. La charcuterie de Desaignes est une étape incontournable, l'étal est riche de saucissons divers et variés, terrines, crème de marron, sans oublier la fameuse caillette.

Ardéchois cœur fidèle, comme je sais je reviendrai !


Le long : 57 km
Nom
temps
class scratch
BLONDEL
Benoît
06:27:57
57
MAGNE
Jean-François
07:07:19
118
VERLYNDE
Yann
07:07:19
119
KAHN
Sébastien
07:15:36
129
POUGET
Henri
07:15:37
130
SIMON
Edgar
07:48:12
200

Le moins long : 34 km
 
Nom
temps
class scratch
RIGAL
Christine
05:41:34
640

100 % de Finishers !
Bravo !!!