La course
à pied passionnément…
par Sylvie LEVERT
Je me suis retrouvée dimanche matin dans l'Essonne à Draveil pour un semi-marathon,
un temps pluvieux.
Il y a apparemment beaucoup de coureurs chevronnés avec des t-shirts
« club d’athlétisme, … » du coup je m’interroge : mon entrainement
était peut être insuffisant, m’étais je bien alimentée ? Un peu de
nervosité, of course :)
Et donc, me voilà sur la ligne de départ avec le T-shirt bleu
qu’ils m’ont donné, levée à 5h30 pour un petit déj, partie à 7h30 du 92 pour un
départ à 9h.
Je vérifie que mon chrono est en marche, je cale les écouteurs
dans mes oreilles et Top ! Le départ est annoncé...
Je me force à démarrer doucement mais pas trop, je me sens plutôt
bien, et finalement le premier ravitaillement arrive vite, 5 km, j’attrape un
verre d’eau.
Le trajet dans la forêt est plutôt agréable et je me sens bien. Je
me dis en moi-même que je ne cours pas pour la performance, ça me rassure mais
j’ai peur de regarder mon chrono. J’ai l’impression d’aller vite, je me
concentre sur ma respiration pour aller un peu plus vite, encore.
Les kilomètres s’enchainent et au fur et à mesure je suis de plus
en plus pressée de voir ces petits panneaux 17 km – 18 km… .
J'attrape une
bouteille d'eau à chaque ravitaillement, je n’oublie pas les conseils des coachs,
je pense aux copines, à nos entraînements, à mon ami qui m’accueillera tout
sourire à l’arrivée…
19 km, je commence à avoir les jambes un peu lourdes mais ça va… je n’ai toujours pas regardé mon chrono.
Mon objectif est de faire moins de 1h50 mais la perf on s’en
moque…
Je cours, je ne pense plus qu’à une chose, la ligne d’arrivée,
encore un effort, il parait que tout est dans la tête…
Je pense à mon fils 10 ans qui a couru sa 1ère course
de 1,800 km en 8 mn, ça fait du 13,5 km/h quand même ! Et je m’entends
encore lui crier « accroche toi, tu es presque arrivé !
Respire ! ».
Et ça y est 21,1 km en 1h48 ! Je regarde ma montre enfin… et
oui elle affiche bien 1h48 !
Passée la ligne, je suis un peu sonnée, j’ai réussi ce que je
m’étais fixée.
Un défi personnel… pas tout
à fait on dirait, le virus se transmet.
Bonjour,
RépondreSupprimerJ'étais également au semi de Draveil, lieu de nombreux entraînements dominicaux. Voici un CR que j'avais publié sur mon blog :
Dimanche matin, direction Sénart avec une bruine très froide à rendre jaloux le crachin breton et 5° au thermomètre.
J’avais prévu de courir en débardeur mais je me suis raviser pour un tee-shirt, des manchons et des gants, qu’il est beau notre printemps !
Côté challenge, je m’étais fixé le pari fou d’ignorer la fatigue du dernier marathon et de courir en 4’40 le kilomètre pour battre mon record d’une minute.
Top départ, je suis emporté par l’allure rapide de la course, 4’26 le premier km, puis 4’32. Enfin, à partir du 3ème je suis à peu près dans l’allure fixée.
Quel plaisir de faire une course sur des chemins que je fais régulièrement en groupe !
Au dixième, 45’47 presque une minute d’avance, je crains de le payer plus tard. Sur la seconde boucle, je ralentis l’allure en montée (Si! Si! Quand on court plus vite que d’habitude, il y a des montées dans la forêt de Sénart).
Au vingtième, 1h33, ça va je n’ai pas trop perdu de temps, il ne me reste que 21 secondes d’avance sur le temps espéré, j’accélère pour tout donner.
Dernière ligne droite, j’aperçois le chrono à 1h37, j’effectue une dernière accélération pour conserver ce chrono.
Grosse satisfaction personnelle 1h37’42 !
Côté ambiance, quelques promeneurs nous encourageaient volontiers.
À l’arrivée, il n’y avait que de l’eau, des quartiers d’oranges, des raisins secs et du pain d’épice.
Mais un énorme buffet organisé par le traiteur du coin nous attendait.
J’ai vu les préparatifs, cela avait l’air excellent avec notamment une énorme pièce montée, mais avec le dimanche chargé que j’avais, je n’ai pas pu rester pour faire la dégustation.
Ce sera partie remise !
Bonjour, j'étais également sur cette course. Voici le CR que j'avais publié sur mon blog.
RépondreSupprimerDimanche matin, direction Sénart avec une bruine très froide à rendre jaloux le crachin breton et 5° au thermomètre.
J’avais prévu de courir en débardeur mais je me suis raviser pour un tee-shirt, des manchons et des gants, qu’il est beau notre printemps !
Côté challenge, je m’étais fixé le pari fou d’ignorer la fatigue du dernier marathon et de courir en 4’40 le kilomètre pour battre mon record d’une minute.
Top départ, je suis emporté par l’allure rapide de la course, 4’26 le premier km, puis 4’32. Enfin, à partir du 3ème je suis à peu près dans l’allure fixée.
Quel plaisir de faire une course sur des chemins que je fais régulièrement en club !
Au dixième, 45’47 presque une minute d’avance, je crains de le payer plus tard. Sur la seconde boucle, je ralentis l’allure en montée (Si! Si! Quand on court plus vite que d’habitude, il y a des montées dans la forêt de Sénart).
Au vingtième, 1h33, ça va je n’ai pas trop perdu de temps, il ne me reste que 21 secondes d’avance sur le temps espéré, j’accélère pour tout donner.
Dernière ligne droite, j’aperçois le chrono à 1h37, j’effectue une dernière accélération pour conserver ce chrono.
Grosse satisfaction personnelle 1h37’42 !
Côté ambiance, quelques promeneurs nous encourageaient volontiers.
À l’arrivée, il n’y avait que de l’eau, des quartiers d’oranges, des raisins secs et du pain d’épice.
Mais un énorme buffet organisé par le traiteur du coin nous attendait.
J’ai vu les préparatifs, cela avait l’air excellent avec notamment une énorme pièce montée, mais avec le dimanche chargé que j’avais, je n’ai pas pu rester pour faire la dégustation.
Ce sera partie remise !