8 juillet 2012, Ironman
de Roth.
Un super pied !
Finisher en 12h32.
C’était mon troisième (le
deuxième avec Challenge). C’était de loin le plus gros niveau ambiance.
![](https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEg2OZ0vRztItagurGr36JiHH4g9WWSGcSECHpLTmRadCDITViy5s57Ri6h9-UoxQd4TZVo1glsVizBNbc4nCdFmBiXsRhDc8Y1ZE97-HTYEFbNaRAuwy4S3d_uhRnITuGFvJCX0iwDq3UO2/s320/Course+Roth+2012.jpg)
A faire, même en
spectateur !
Départs étalés par groupes de
niveau entre 6h30 et 7h45, suivi par les relais à 8h45.
Je pars à 7h40 avec 3 gars de
mon club d’Issy, pour un objectif de 12h30.
![](https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEhQfzpHgq28B32OeqI1re1wrEn70Ue2pY0LqtpdcwVDuw_xZZi1l0v6PLN-Mo-t_O2DMy-ZvsUIG4w0D7HFQ3q_-kpAMSGFIjsGsGKE_89tYLWPKgbTyQV9z7CysZHLYFKhF_FaIRCa_Wum/s320/V%C3%A9lo+Roth+2012.jpg)
Vélo : 180 km sans trop grande difficulté en 2 boucles.
Deux bonnes bosses à passer 2 fois et pas mal de vent tout de même. Au bout de
70km, on arrive au Solar Berg : une belle bosse de quelques centaines de
mètres. Juste avant d’y arriver, on entend la foule qui gronde, puis, à la
sortie d’un virage, on voit la montée qui commence, avec de chaque côté une
foule amassée derrière des barrières, qui hurle, fait du bruit, chante,
encourage… Puis les barrières disparaissent, et la foule se rapproche. On ne
voit plus la route, les spectateurs s’écartent au dernier moment. C’est comme
au tour de France, sauf que c’est nous sur le vélo. Magique et gros gros moment
émotionnel ! On a la chance de la refaire au km 150. Au total, 6h36 pour
6h28 visé (en progrès, mais encore le dernier du club sur cette épreuve… Je
sais où je peux gagner).
Course à pied : 42,195km, je m’étais fixé de courir à 9,3 km/h de moyenne
pour tenir mon objectif. Avec 6 minutes perdues à vélo, 2 gagnées en natation
et 3 gagnées en transition, je suis jute dans mon temps.
A Barcelone, j’étais parti un peu vite pour rattraper mes 10 minutes de retard, pour le payer cash et me reprendre 10min dans la vue, et finir à 20 de l’objectif.
Je pars donc tel un métronome : 9,4km/h sur le premier km, sur le deuxième, le troisième… Je me cale avec un français qui a le même temps objectif (et 34 marathons au palmarès !). La course à deux se passe nickel. Eric, mon partenaire du jour, m’indique au km 11 qu’il n’est pas en forme et doit ralentir. Je continue sur ma lancée et enquille les km à 9,3 -9,4 de moyenne. Ma crainte : ne pas tenir jusqu’au bout ; ça finit toujours par ralentir non ? ben en fait si…
Un tape cul, que je passe au ralenti pour ne pas exploser, et arriver en haut, impossible de relancer. Je fais 1 km à 8,8 km/h ; puis un second pareil, et un troisième… L’objectif semble s’éloigner. Tant pis, faut finir, alors on gère cette allure, et on est content d’être là. Arrive le km 32. Il me reste 1h00 pour 10km. Ca se fait tous les jours ça, non ? En tout cas, ça se tente ! Alors on appuie un peu, sans regarder la montre, et on accélère jusqu’à une vitesse que l’on peut maintenir. Hop, vitesse atteinte. Un coup d’œil sur la montre. 10,4 km/h. Cool. Mais ça risque de ne pas durer. Ben si, 1, puis 2 , puis 3km… Je suis super bien, et me voilà à 10,5. Etant parti dans l’avant dernier groupe, il n’y a plus de gros coureurs, beaucoup marchent, et je ramasse à la pelle.
Du bonheur. Dans l’euphorie, je me dis que peut-être je vais pouvoir comme dans les 2 éditions précédentes accélérer dans le dernier km, et faire moins que l’objectif. Panneau 40km en vue. Ben les jambes ont cru que c’était l’arrivée ! Ca a calé d’un coup. Un peu de marche, et je me dis que ce serait trop con de caler là. Ça redémarre doucement, et poussivement à 8,5 km/h jusqu’à l’arrivée, mais on s’en contentera. 4h34 pour 4h33 visés.
A Barcelone, j’étais parti un peu vite pour rattraper mes 10 minutes de retard, pour le payer cash et me reprendre 10min dans la vue, et finir à 20 de l’objectif.
Je pars donc tel un métronome : 9,4km/h sur le premier km, sur le deuxième, le troisième… Je me cale avec un français qui a le même temps objectif (et 34 marathons au palmarès !). La course à deux se passe nickel. Eric, mon partenaire du jour, m’indique au km 11 qu’il n’est pas en forme et doit ralentir. Je continue sur ma lancée et enquille les km à 9,3 -9,4 de moyenne. Ma crainte : ne pas tenir jusqu’au bout ; ça finit toujours par ralentir non ? ben en fait si…
Un tape cul, que je passe au ralenti pour ne pas exploser, et arriver en haut, impossible de relancer. Je fais 1 km à 8,8 km/h ; puis un second pareil, et un troisième… L’objectif semble s’éloigner. Tant pis, faut finir, alors on gère cette allure, et on est content d’être là. Arrive le km 32. Il me reste 1h00 pour 10km. Ca se fait tous les jours ça, non ? En tout cas, ça se tente ! Alors on appuie un peu, sans regarder la montre, et on accélère jusqu’à une vitesse que l’on peut maintenir. Hop, vitesse atteinte. Un coup d’œil sur la montre. 10,4 km/h. Cool. Mais ça risque de ne pas durer. Ben si, 1, puis 2 , puis 3km… Je suis super bien, et me voilà à 10,5. Etant parti dans l’avant dernier groupe, il n’y a plus de gros coureurs, beaucoup marchent, et je ramasse à la pelle.
Du bonheur. Dans l’euphorie, je me dis que peut-être je vais pouvoir comme dans les 2 éditions précédentes accélérer dans le dernier km, et faire moins que l’objectif. Panneau 40km en vue. Ben les jambes ont cru que c’était l’arrivée ! Ca a calé d’un coup. Un peu de marche, et je me dis que ce serait trop con de caler là. Ça redémarre doucement, et poussivement à 8,5 km/h jusqu’à l’arrivée, mais on s’en contentera. 4h34 pour 4h33 visés.
Au total, 12h32 pour 12h30
visées.
Voilà, RV dans 2 ans, avec un
temps vélo de 6h00 et un objectif de 11h50 (gardez le mail dans vos
archives ; j’ai fait le calcul, ça doit passer !).
Raf